What this is which makes the sound of " Thavius Beck' ' ? Three alternated notes of piano, the passage sfar and a sound and loop, the color had deformed voices, symphonic zigzags of chords? It is a mystery and in any case This is incomparable. Ten years that lasts, since Global Phlowtations and through LabWaste. How to refuse the call of the voyage, I listen of this disc like an one-way ticket towards the country which one is with no return? With far, a detuned piano, the noise of a food mixor blocked on the function work on, waiting that its battery dies. A call to the help stressed in an old intercom. Bits of speech or phonecall asking for help. It is magic and it works, so fine.
A feeling which confines with the certainty: the serious things began, in a sufficiently large disorder and an austerity. It is necessary to decide, it is necessary to choose. One finds in this disc a taste for the lists, the full inventories of a lucid humanity. This taste returns in mouth with the beach ' ' 98'. One l' had liked in ' (Music Will Be) The Death off Custom All' on " Decomposition" , where s' the names of those shelled whose modern music made nowadays. It here is found accompanied by a big band of Mir station, jovial though not-human. Or non-exactement human: happy Martian box, slappings of hands compressed by the machine. Yes the music is done suddenly almost merry, light in any case; seemingly, because you l' will have included, it goes from there here from the rhythmic preparings like masks of Venice. Here the list in question is that of what l' one feels, in 1998, of what l' one would like not to feel, the chronological list of what l' one notes and of the EC what it is deplored when the disease comes to mow your father. And finally the list of this that one owes him, of what l' there is evil to see it leaving you, henceforth, for you only.
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Qu'est-ce qui fait le son "Thavius Beck'' ? Trois notes de clavier alternées, le passage au loin d'une boucle sonore, la couleur d'une voix déformée, des zigzags de cordes symphoniques? C'est un mystère et en tout cas c'est incomparable. Dix ans que ça dure, depuis Global Phlowtations et à travers LabWaste. Comment refuser l'appel du voyage, l'écoute de ce disque comme un aller simple vers le pays d'où l'on ne revient pas?
Au loin, un piano désaccordé, le bruit d'un robot ménager bloqué sur la fonction marche, dans l'attente que sa batterie meure. Un appel au secours scandé dans un vieil interphone. Des bribes de discours ou d'appel au secours. Une magie qui opère. Un sentiment qui confine à la certitude : les choses sérieuses ont débuté, dans un désordre et une austérité suffisamment grands. Il faut décider, il faut choisir, se placer d'un côté ou de l'autre de la route.
On retrouve dans ce disque un goût pour les listes, les inventaires pleins d'une humanité lucide. Ce goût revient en bouche avec la plage ''98'. On l'avait aimé dans '(Music Will Be) The Death of Us All' sur "Decomposition", où s'égrenaient les noms de ceux dont la musique moderne a fait des vedettes. On le retrouve ici accompagné d'un big band de station Mir, jovial quoique non-humain. Ou non-exactement humain : martian beat box, claquements de mains compressés par la machine. Oui la musique se fait soudain presque joyeuse, légère en tout cas ; en apparence, car vous l'aurez compris, il en va ici des habillages rythmiques comme des masques à Venise. Ici la liste en question est celle de ce que l'on ressent, en 1998, de ce que l'on voudrait ne pas ressentir, la liste chronologique de ce que l'on constate et de de ce que l'on déplore quand la maladie vient faucher votre père. Et enfin la liste de ce qu'on lui doit, de ce que l'on a du mal à le voir vous laisser, dorénavant, pour vous seul.
A écouter absolument
