vendredi 30 janvier 2009

METRONOMY Nights Out





Ca commence comme du bricolage fait à la maison et puis petit à petit c'est de l’éléctro pop sautillante aux sons un peu cheap qui lorgnent vers la vague retro 80 ‘s. Et puis on se surprend à l'écouter d'une traite!!!
Là où bon nombre de groupes n’en finissent pas de singer THE CURE ou Human league, METRONOMY convoque les fantômes de KRAFTWERK et aussi un peu DEVO, en jouant avant tout sur le côté frais et immédiat de sa musique, où les guitares et les synthés se marient harmonieusement avec la voix grave et robotique de Joseph Mount. Une façon de faire avec les moyens du bord, qui rappelle celle, toute aussi jouissive, de CALVIN HARRIS dans son album I create disco.

C'est un album direct, spontané, qui se révèle au fil des écoutes comme quelque chose de totalement addictif capable de vous faire danser devant votre ordinateur. Les choeurs sur My Heart Hate Rapid c'est LA CLAQUE !

Buy it if you like it


"Nights Out" is the second album by British electronic band Metronomy, released in September on Because Music in the UK. Because of recent success with remixes and their first album, Nights Out has the potential to lead to mainstream success.Joseph Mount has written and recorded most of the album by himself but Gabriel and Oscar "play bits on a couple of tracks on the album and it's kind of become....Metronomy...which takes the heat off me a bit as well"


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lundi 26 janvier 2009

DEERHUNTER Microcastle


De l'ambient punk, c'est par cette antinomie qu'ils définissaient leur musique. Et c'était plutôt bien choisi. Mais aujourd'hui... si l'on décortique. Ambient ? Quasiment plus, en passage seulement. Punk ? Un lointain souvenir, peut-être même imaginaire.Et pourtant, on reconnaît tout de suite son "Deerhunter", ce bourdon mélancolique au style shoegaze, embaumé par ces voix troublantes gorgées d'un miel fantomatique. Du Deerhunter en somme. Du Deerhunter pop en diable. Bradford Cox et sa clique ont décidé de quitter les territoires brumeux où l'on y voyait goutte, pour tracer leur route à la lumière d'hérissantes mélodies vers ce château mini qui, ô miracle, est au moins aussi fameux que son précédent.
Microcastle nous jette dans un gouffre où le chuchotement devient tel cri caressant, qu'il peut en devenir flippant (traumatique que le piano de "Green Jacket"). Voilà le passage ambient. Un micro-rêve profond stoppé abrupte par la très Strokes "Nothing Ever Happened" (on savait Bradford Cox fan du groupe, confirmation par le son), et c'est de nouveau le Deerhunter des géniales pop-songs en chevauchée psyché ("Save By Old Times", avec la participation du Black Lips Cole Alexander) ou en ballades languissantes ("Twilight At Carbon Lake", terriblement languissante), tel qu'on l'apercevait déjà sur l'EP Fluorescent Grey.Ce n'est donc pas de l'inattendu complet. Mais c'est en tout cas une réponse idéale à nos amples attentes suscitées par Cryptograms.

A écouter absolument
Buy it if you like it

DEERHUNTER are from Georgia, they recorded is one in a week in Brooklyn, New york!
But it is really beautiful and full of emotion. Sometimes you think about Pink Floyd, yes that's incredible, but it is the case and sometimes you feel something between Sonic Youth the Strokes or Dinosaur Jr! Very new to me!

BON IVER For Emma, Forever Ago


Le nombre de folkeux à poil, mal rasés se multiplie tellement qu’on a du mal à trouver vraiment l’originalité dans les nouveaux sons qui nous arrivent. Ce groupe, BON IVER, se démarque vraiment. J’ai beaucoup hésité à tenter de l'écouter, mais cet album est une vraie merveille. Très sentimental, naturel, rien d’inutile, vraiment d’une pureté sans failles.
Bon Iver est le nom du groupe du chanteur et musicien américain Justin Vernon, accompagné de Mike Noyce et Sean Carey. Il a composé ces musiques lors d'une retraite de 3 mois dans le nord du Winconsin. En 2007, il a auto-produit son premier album "For Emma, Forever Ago". Emma c'est le prénom d'une de mes filles que j'aime tendrement et voilà ce titre qui m'interpelle.
Bon Iver a conçu un t-shirt pour le Yellow Bird Project pour recueillir des fonds pour Interval House!
à écouter absolument
buy it if you like it
The number of good old folk fans with the head full of hair, badly shaven multiplies so much that one has evil to really find the originality in the new sounds which arrive to us. This band, BON IVER, is really new and good. I hesitated much to try listenning it, but this album is a true wonder. Very sentimental, natural, nothing useless, really a purity without faults. Bon Iver is the name of the group of the singer and American musician Justin Vernon, accompanied by Mike Noyce and Sean Carey. It composed these musics at the time during 3 months retirement in the north of Winconsin. In 2007, it has self-produced its first album " For Emma, Forever Ago". Emma is the first name of one of my daughters that I love tenderly and here is this title which I noticed. Bon Iver designed a tee-shirt for Yellow Bird Project to collect funds for Interval House!

mercredi 21 janvier 2009

WHITE LIES To lose my life


They are English! But apart from that it is good, very good.
This is rock'n'roll for the stage, new wave, heroic and glorious. this is the kind of cd which makes pleasant this beginning of year and then this frozen sleeve is really elegant and strange.





Ils sont anglais! Mais en dehors de ça c'est bon, très bon.
C'est du rock de stade new wave héroique et pompeux . C'est le genre d'album qui rend agréable ce début d'année et puis cette pochette glacée est vraiment élégante et étrange.
Ils se sont rencontrés à l’école.
Chez White Lies, le ton est résolument grave : avec son chant solennel et ses chemises noires boutonnées jusqu’en haut, Harry McVeigh aurait même pu incarner Ian Curtis dans Control. Pourtant, ils avouent s’inspirer de groupes plus récents comme Interpol, adeptes du recyclage eighties, sans forcément remonter jusqu’aux sources évidentes de ce rock aux idées noires. "A vrai dire, c’est à force d’être comparés à Echo & The Bunnymen et à Joy Division que l’on a commencé à découvrir ces deux groupes", explique avec candeur Harry McVeigh.

Une fois n’est pas coutume, on peut se fier à la pochette du disque pour comprendre son contenu : un paysage industriel et lugubre en noir et blanc, où se dressent trois cheminées. Le ton est donné. Il suffit aussi de regarder une photo promotionnelle du groupe sur MySpace, évidemment tout en noir et blanc. Tous les trois apparaissent visages blêmes et mèches de jais sous un ciel menaçant, avec l’air de poètes maudits revenus d’outre-tombe.

Une bonne partie des dix morceaux de To Lose My Life… aborde le thème de la mort, à commencer par la toute première chanson, intitulée en toute logique Death. Même voix spectrale sur la chanson qui donne son nom à l’album, To Lose My Life. La mélodie de ce refrain, qui résonnera sans doute dans les plus grandes salles d’ici peu, rappelle vaguement le hit Such a Shame de Talk Talk, mais ses textes beaucoup moins : "Vieillissons ensemble et mourrons en même temps." Une curieuse proposition pour un refrain aussi glorieux.

Si les paroles de White Lies explorent de près ou de loin le champ lexical de la mort, elles sont indissociables d’un sujet a priori nettement plus joyeux : l’amour. The Price of Love, une merveille ténébreuse sur le thème du kidnapping qui finit mal, vient clôturer l’album en déployant peu à peu sa force épique sur fond de guitares lancinantes, de violons aiguisés et de batterie guerrière. Ne surtout pas se fier aux titres visiblement plus positifs comme From The Stars, qui démarre en fait par la phrase "J’ai revu un vieil ami à un enterrement." Soigneusement rabat-joie mais d’une efficacité redoutable, ce premier album brille autant dans la retenue envoûtante des couplets que dans l’explosion exaltante des refrains, déjà capables d’enthousiasmer des foules, peut-être intriguées par le mystère que le groupe aime cultiver. A une époque où chaque artiste peut tenir son blog et détailler sa vie au jour le jour, White Lies préfère distiller l’information avec parcimonie. "J’aime les artistes qui savent garder une part d’ombre, déclare Charles Cave. Quand White Lies est né, nous voulions simplement mettre nos chansons sur MySpace. Tout le reste, une photo ou une liste d’influences, ne fait que distraire l’auditeur. On ne tiendra jamais de blog. De toute façon, ça n’intéresserait personne."

Loin d’être convaincu par cette dernière affirmation, on apprendra tout de même que les membres de White Lies ont grandi dans l’Ouest de Londres, entre Shepherd’s Bush et Chiswick et qu’ils ont toujours adoré l’art sous toutes ses formes. Le batteur a étudié la photographie, le chanteur l’histoire de l’art et le bassiste se destinait à une carrière de comédien. Mais c'est la musique, une passion chevillée au corps depuis l'enfance, qui a uni les trois garçons : une question de vie ou de mort. Jamais Londres n'avait à ce point ressemblé à un faubourg de Manchester.

try it and buy it
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