mardi 10 mars 2009

Michael Bevilacqua













J'ai eu l'occasion de rencontrer ce peintre à New-York. Il était exposé par la galerie GERIN LOPEZ Gallery. J'adore son travail. Il peint dans un univers lié à la rock music avec une dynamique et un style entre Basquiat et David Hockney. J'espère vous avoir fait découvrir un peintre en devenir.


I was very pleased to meet this painter in New York. He was exposed by gallery GERIN LOPEZ Gallery. I love its work. He paints in a universe related to the rock music with a dynamics and a style between Basquiat and David Hockney. I hope to have make to you discover a very new important painter!

Je repense à ce que j'ai ressentis à l'issue de cette rencontre. J’ai d’abord été impressionné par la liberté de ton mais aussi de découvrir des codes et un univers si proche du mien que c’était troublant.
Et puis j’ai décidé de me remettre en questions de me poser des questions pour continuer la peinture.
Je peins une représentation de ma vie, au plus près du réel. En dehors des crises de manque de créativité, ma peinture est maintenant bien maîtrisée. Cependant, le processus de création est un mystère autant que les moments de passage à vide.
Je cherche à faire entrer dans le cadre de mon cinéma personnel, les contextes et les énergies qui, en se rencontrant, font la matière. Je deviens une sorte d’organisme-machine dont la fonction première, c’est de transformer ce qui le traverse en tableau. Peindre, c’est une fonction vitale non?
J'essaye d'être un peintre singulier.
Comment je fonctionne ?
Dans les relations avec mes proches, avec la mode, la sexualité, l’amour, la mémoire, l’environnement urbain, la vie en société, les platines , les vinyles, le dandysme année 70, mon indépendance, je trouve des histoires à conter.
Je suis hanté par une série de toiles réalisées après des voyages, de façon caricaturale, mais aussi par des images pleines de superficialité. Comme une sorte de bonheur suspendu qui, dans l’instant, passe rapidement, léger, insouciant et qui, au fil du temps, prend de plus en plus de profondeur complexe dans la mémoire. Tout, alors, semble partir de là pour y passer et repasser.
Le vide est palpable dans certains flottements relationnels, des pauses, ces petits riens qui ne servent qu’à se donner l’impression de « faire quelque chose », une oisiveté erratique, la manière anxieuse de se scruter dans la glace, sans aménité. Le modèle, attachement, détachement. L’amant reste le modèle, il reste vivant dans mon univers de peintre.
En même temps, à plusieurs moments, je parle de scènes où d’autres personnes, ayant servi de modèles, se confrontent aux peintures qui les représentent Cela les attachent à la singularité du peintre par le regard mystérieux qu’il pose sur eux. Ce qu’il crée à partir d’eux-mêmes et de leur cadre de vie intime, c’est forcément fascinant.
J’ai le sentiment de suivre une trajectoire, influencée par les éléments du contexte, de mes lectures, de mes rencontres en toute liberté.


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